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Perros-Guirec, nouvel envol pour la belle Trégoroise

Perros-Guirec, station balnéaire emblématique du Trégor, séduit par ses plages sublimes comme Trestraou et ses lieux d’exception tels que Ploumanac’h, élu village préféré des Français en 2015. Entre côte rocheuse sculptée par la mer et paysages sauvages, la ville offre un cadre idéal pour une escapade en Bretagne Nord.

Et pour vivre cette découverte de manière unique, rien de tel qu’un tour à bord de la 2CV Citroën, modèle 1958 en parfait état, bichonnée depuis plus de 30 ans. Cette « vieille dame » pleine de caractère connaît chaque recoin de Perros et vous emmène, cheveux au vent, explorer les plus beaux points de vue.

La visite d’une heure est parfaite en début de séjour pour s’imprégner de l’atmosphère locale et repérer les incontournables. Choisissez simplement votre créneau, proposez-le à Françoise… et laissez-vous guider pour un voyage hors du temps sur la Côte de Granit Rose.

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avec perroz deudeuche

Un envol maîtrisé

Cet envol, la cité balnéaire l’a d’abord dû à l’audace de ses habitants. A la fin du XIXe siècle, la Bretagne, terre lointaine et exotique, bénéficie à son tour de la vogue des bains de mer et de l’essor des premières stations balnéaires. A Perros-Guirec, Joseph Le Bihan se lance confiant dans la construction d’une « maison de bain de mer » après avoir acheté un terrain à Trestraou en 1885. Plusieurs raisons contribuent dès son lancement au succès de l’expérience : l’homme peut compter sur un réseau d’amis en partie constitué sur Paris, dont le grand Ernest Renan. Il est le seul hôtelier-traiteur à être installé au bord d’une plage dans le secteur.

De plus, depuis 1881, la voie ferrée de raccordement Plouaret-Lannion rapproche quelque peu Perros-Guirec de Paris : pour se rendre de la capitale à Lannion, il ne vous en coûte plus que 15 heures de trajet ! Dans les décennies qui suivent, des écrivains et artistes comme Charles le Goffic, Anatole Le Braz, Gabriel Vicaire, Maurice Denis, Albert Clouard ou Jules-Emile Zingg, pour ne citer qu’eux, fréquentent assidument la station. De nombreuses familles aisées se font construire de grandes villas qui dominent encore de nos jours le paysage urbain. Dans le courant du XXe siècle et avec l’émergence progressive d’une société de loisirs, Perros-Guirec poursuit un essor jamais démenti.

Inventés en 1936, développés après la Seconde Guerre mondiale dans un monde gagné par la fièvre de la consommation de masse, les congés payés permettent à la ville de prospérer et de devenir une destination courue. Les années 1950 et 1960 voient la montée d’un tourisme de masse s’affirmer. De nouvelles formes d’habitat apparaissent : pavillons, résidences collectives… Depuis quelques années, le rapprochement de la ville des lieux pourvoyeurs de touristes (Lannion sera bientôt à 3 heures de TGV de Paris) et sa capacité à répondre à l’évolution vers des séjours plus nombreux et plus courts rendent la station toujours plus attractive. De quels atouts Perros-Guirec peut-elle se prévaloir ?

L’importance du patrimoine

L’envol de la cité balnéaire s’appuie d’abord sur un patrimoine fort riche. En ville, l’église Saint-Jacques est un monument historique d’une grande originalité. Le porche d’entrée évoque la Bretagne de toujours : on y imagine volontiers de vieilles bretonnes d’autrefois, parées de leur coiffe et devisant de concert. La nef sobre, aux arcatures puissantes, présente des chapiteaux d’un style roman primitif d’une grande beauté. Sur le côté de l’église, un portail du XIIe siècle est couronné par une frise de poulpes qui brille par sa rareté. A la Clarté, un quartier de Perros situé entre le centre-ville et Ploumanac’h, se dresse une chapelle élancée, véritable joyau architectural.

A l’intérieur du monument, un chemin de croix peint par Maurice Denis, impressionne par son caractère mystique. A Ploumanac’h, une charmante petite chapelle située en bord de mer, doublée par un oratoire construit sur un rocher de la plage de Saint-Guirec et voué à ce saint, témoigne de la profonde foi d’antan. Partout dans la ville et sur la côte, ont fleuri de belles villas balnéaires, certaines datant de la Belle Époque, dont le parcours réserve de multiples surprises : villas néo-gothiques, néo-Renaissance… Répondant à ces éléments hérités du passé, le remarquable Palais des Congrès de Perros-Guirec étage ses constructions contemporaines près de la plage de Trestraou.

Réalisé en 1969-1970, par Christian Cacaut et André Mrowiec, le bâtiment se joue habilement de la déclivité du terrain. Usant du béton brut et de pièces de granit à peine équarries rappelant les mégalithes bretons, il s’ouvre largement sur la mer par une imposante baie vitrée. Avec son toit semi-végétalisé et la fantaisie de ses petites fenêtres semées à la volée sur les parties annexes du bâtiment, il mérite pleinement son inscription récente sur la liste des monuments historiques. Chaque année, la ville organise une importante exposition d’art autour de la thématique des peintres et la Bretagne. Un festival de musique de chambre réputé et un salon de la bande dessinée émaillent de leurs manifestations le calendrier culturel de la ville.

C’est aussi et bien évidemment côté mer que Perros tire parti de son attrait touristique.

La ville dispose de deux ports dont les aménagements, discrets, n’ont pas altéré la beauté des sites. Accessible à marée haute, le bassin à flot du Linkin a permis de dynamiser le quartier. À cette infrastructure s’ajoute le havre naturel de Ploumanac’h inscrit dans une jolie anse flanquée de deux moulins à marée. Ces ports constituent de solides bases pour des expéditions vers l’archipel des Sept Iles et son incontournable réserve ornithologique. Envie de partir à la découverte de Perros en 2CV ? Faites appel à Perroz Deudeuche.

Sur l’île Rouzic, on peut admirer des espèces rares d’oiseaux comme le Fou de Bassan ou le Macareux, sans oublier une colonie de phoques prenant paresseusement le soleil sur les roches environnantes.

Plus loin, ce sont les archipels de Batz, de Bréhat, voire les îles anglo-normandes, qui attendent les plus aventureux. La côte, particulièrement découpée, est longée par le sentier des douaniers, une portion du GR 34 dont les aménagements récents ont permis de réhabiliter le caractère sauvage. De somptueux amoncellements de rochers de granit rose rythment la promenade et se prêtent volontiers à la rêverie avec leurs noms évocateurs comme le Château du Diable ou Ar Squewel, deux sentinelles de pierre qui dominent les autres par le caractère altier de leur formation. Les trois plages de sable fin de Perros-Guirec viennent parachever cet ensemble : Trestrignel, la plage familiale par excellence, propice au ressourcement ; Trestraou, la grande plage au goût du jour avec ses activités telles le surf ou le longe-côte ; Saint-Guirec, enfin, toute proche d’un ancien petit bourg de pêcheurs dynamisé par le tourisme.

Forte de ses atouts,

Perros-Guirec a toujours su rebondir et tirer parti des mutations du tourisme balnéaire. Aujourd’hui la ville est prête à accueillir de nouvelles formes de séjour. La vie en Roz, un concept récemment développé par les autorités municipales et l’office de tourisme, met en avant un art de vivre perrosien et positionne Perros-Guirec comme une référence. Il atteste de cette volonté affirmée de construire l’avenir.

Jean-Joseph Le Brozec

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Perros-Guirec, nouvel envol pour la belle Trégoroise

Un envol maîtrisé

L’importance du patrimoine

C’est aussi et bien évidemment côté mer que Perros tire parti de son attrait touristique.

Sur l’île Rouzic, on peut admirer des espèces rares d’oiseaux comme le Fou de Bassan ou le Macareux, sans oublier une colonie de phoques prenant paresseusement le soleil sur les roches environnantes.

Forte de ses atouts,

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